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Pendant les années d'occupation, l'un des Pères, Corentin Cloarec, est l'aumônier des "Résistants de la Place Denfert-Rochereau". Nous sommes fin juin 1944. La Gestapo a connaissance des noms du groupe par la dénonciation d'un de ses membres, torturé. Le 28 juin matin, deux jeunes Français de l'Abwehr se présentent au couvent mais le Père est absent ; ils reviennent et le portier, sans méfiance, appelle le Père et l'introduit avec les visiteurs dans un parloir. Immédiatement, ils déchargent leurs armes, blessent très grièvement au ventre le Père : il a la force de se traîner au dehors du parloir et de rentrer dans le couvent. La police, alertée, arrive vite, mais des membres de l'Abwehr, devant l'entrée du couvent, leur font comprendre qu'ils n'ont rien à faire ici. Il est 12 h 15, deux Pères arrivent... ils découvrent le Père Corentin : un Allemand et un Français, l'arme au poing, leur donnent l'ordre de ne pas bouger mais, avec autorité, ils transportent le Père rue Sarrette, chez un médecin qui va pouvoir le soigner ; il peut encore parler : "Je leur pardonne et je meurs pour la France" ; ce sont ses dernières paroles. Jusqu'au lundi, le corps du Père est exposé dans l'entrée et c'est une visite ininterrompue de tout le voisinage. Pour les funérailles, le lundi 3 juillet, les Allemands ne se montrent pas et c'est quelque six mille personnes qui y assistent. L'année suivante, la rue de la Voie-Verte deviendra la rue du Père Corentin." (Extrait de La Voix du 14e n° 215, mars-avril 1987). |
Pendant les années d'occupation, l'un des Pères, Corentin Cloarec, est l'aumônier des "Résistants de la Place Denfert-Rochereau". Nous sommes fin juin 1944. La Gestapo a connaissance des noms du groupe par la dénonciation d'un de ses membres, torturé. Le 28 juin matin, deux jeunes Français de l'Abwehr se présentent au couvent mais le Père est absent ; ils reviennent et le portier, sans méfiance, appelle le Père et l'introduit avec les visiteurs dans un parloir. Immédiatement, ils déchargent leurs armes, blessent très grièvement au ventre le Père : il a la force de se traîner au dehors du parloir et de rentrer dans le couvent. La police, alertée, arrive vite, mais des membres de l'Abwehr, devant l'entrée du couvent, leur font comprendre qu'ils n'ont rien à faire ici. Il est 12 h 15, deux Pères arrivent... ils découvrent le Père Corentin : un Allemand et un Français, l'arme au poing, leur donnent l'ordre de ne pas bouger mais, avec autorité, ils transportent le Père rue Sarrette, chez un médecin qui va pouvoir le soigner ; il peut encore parler : "Je leur pardonne et je meurs pour la France" ; ce sont ses dernières paroles. Jusqu'au lundi, le corps du Père est exposé dans l'entrée et c'est une visite ininterrompue de tout le voisinage. Pour les funérailles, le lundi 3 juillet, les Allemands ne se montrent pas et c'est quelque six mille personnes qui y assistent. L'année suivante, la rue de la Voie-Verte deviendra la rue du Père Corentin." (Extrait de La Voix du 14e n° 215, mars-avril 1987). |
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7 rue Marie-Rose 75014 PARIS
téléphone : 01 40 52 12 70
télécopie : 01 40 52 12 90
accueil@franciscains-paris.org
La porterie est ouverte
de 8 h 45 à 11 h 45 et
de 14 h 30 à 18 h 30
(sauf le dimanche)
La chapelle est ouverte
de 7 h 30 à 12 h 30
de 14 h 45 à 19 h 30.
8 h : Laudes (dim. 8 h 45)
12 h : messe communautaire
18 h 30 : prière silencieuse
19 h : vêpres
DIMANCHE messe à 10 h 30
Descriptif
Salle Duns Scot
80 m2, jusqu'à 40 personnes. Une salle agréable, d'accès immédiat puisque située au rez-de-chaussée.
Petites salles de réunion
Egalement au rez-de-chaussée, 4 petites salles conviviales pour 4 à 8 personnes.
Salle Saint-Antoine de Padoue
de 100 à 300 m2, avec une scène (jusqu'à 200 places).
Une salle moderne, en sous-sol, avec une vaste scène, un rideau électrique. Une puissante sono, avec micros fixes et sans-fil. Connection internet haut-débit, vidéo-projecteur. L'éclairage permet de diviser la salle en différentes zones, et distingue la scène de la salle. Une salle donc spécialement adaptée aux conférences.
Réservations :
Toutes les réservations se font par écrit après accord du frère responsable,
pour tout contact : salles@franciscains-paris.org
Petites salles
Salle Duns Scot
Salle saint-Antoine